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13/10/2013

A la télé cette semaine : La belle et la bête, Le chat, The social Network, Eyes wide shut...

télé, cinéma, clint eastwood, stanley kubrick, la belle et la bête, hommage à jean cocteauEn hommage à Jean Cocteau décédé le 11 octobre 1963 (après avoir appris la mort de son amie Edith Piaf) Arte diffuse son chef d’œuvre, La belle et la bête, que l’artiste présentait comme « un conte dormi debout ». La beauté de ce film, l’onirisme des décors me subjuguaient lorsque j’étais enfant (les bras chandeliers qui sortent des murs), je suppose que le charme agira toujours aujourd’hui. (J’ai revu Rebecca d’Hitchcock, il m’a beaucoup moins envoûtée).
télé, cinéma, clint eastwood, stanley kubrick, la belle et la bête, hommage à jean cocteauIl ne faut pas rater ce film et ces décors impressionnants, inspirés des dessins romantiques de Gustave Doré (le chanteur de la nouvelle star est son descendant). Le costume de la bête imposait 5 heures de maquillage chaque jour à Jean Marais, qui a failli renoncer (mais c’était soit ça, soit la guerre, le film datant de 1945- l’acteur a reçu une permission spéciale pour tourner). La belle, formidablement mise en valeur par la lumière, est incarnée par Josette Day, ex épouse de Marcel Pagnol.

télé, cinéma, clint eastwood, stanley kubrick, la belle et la bête, hommage à jean cocteauA la même heure, retour au réel sur TF1, avec The town de et avec Ben Affleck. Comme dans Gone baby gone, sa précédente réalisation diffusée récemment à la télévision, et dont je lis le livre original de Dennis Lehane en ce moment, l’histoire se situe dans un quartier sordide de Boston. Des bandits attaquent une banque et l’un d’eux tombe amoureux de la directrice. Amour impossible, difficulté d’échapper à sa condition… Le scénario est classique, pourtant le film se suit sans déplaisir (la dernière attaque à main armée est saisissante). Je trouve que Ben Affleck est meilleur réalisateur qu’acteur. Ce n’est pas qu’il joue mal, mais il me paraît fade avec sa gueule trop parfaite et lisse.

télé, cinéma, clint eastwood, stanley kubrick, la belle et la bête, hommage à jean cocteauFrance 2 programme Au-delà. Clint Eastwood sort de son registre policier habituel pour s’essayer au mélo fantastique (y a-t-il une vie après la mort ?) J’estime le film assez gnangnan, avec des dialogues et des situations convenus et téléphonés. On s’ennuie un peu, mais Matt Damon sauve la mise.
Un autre film de Clint Eastwood, bien plus convaincant, est diffusé mercredi sur Arte : Minuit dans le jardin du bien et du mal, polar avec Kevin Spacey et John Cusack.

télé, cinéma, clint eastwood, stanley kubrick, la belle et la bête, hommage à jean cocteauDeux films mettant en scène l’amitié émouvante entre deux femmes fortes, qui se rebellent contre des hommes violents : Beignets de tomates vertes sur HD1, où les personnages ouvrent un restaurant, et film moins optimiste sur Numéro 23, Thelma et Louise de Ridley Scott. Deux copines s’ennuyant dans leur couple décident de partir ensemble en week-end. Leur soif de liberté sera vite contrariée par l’agression d’un homme… Ce film « féministe » offre la reconnaissance à Brad Pitt, dans un rôle d’auto-stoppeur sexy.

télé, cinéma, clint eastwood, stanley kubrick, la belle et la bête, hommage à jean cocteauLundi, Arte diffuse Le chat de Pierre Granier-Deferre (La veuve Couderc, Adieu Poulet). Un film qui m’avait presque traumatisée quand j’étais petite, car Simone Signoret tue le chat de son mari, Jean Gabin ! Dans ce duel où un vieux couple s’affronte, évidemment j’étais pour le mari (nan mais oh ! tuer un chat, impardonnable !) Le film est suivi d’un documentaire sur l’actrice.

télé, cinéma, clint eastwood, stanley kubrick, la belle et la bête, hommage à jean cocteauPour les insomniaques, France 2 propose à minuit 25 Ascenseur pour l’échafaud, le premier film de Louis Malle en 1957, avec Jeanne Moreau et Maurice Ronet. Un homme commet un crime parfait, mais après le meurtre, il se trouve bêtement bloqué dans l’ascenseur… Sa complice l’attend toute la nuit en errant dans les rues. Le film est surtout connu pour la bande originale, composée par Miles Davis, qui a improvisé et crée la musique en 3 heures.

télé, cinéma, clint eastwood, stanley kubrick, la belle et la bête, hommage à jean cocteauMardi sur France 2, The social network de David Fincher, sur l’incroyable parcours du jeune créateur de facebook. Etudiant geek mal aimé des filles, il devient milliardaire comme on le sait… Mon film préféré de l’année 2010, avec en prime une musique signée Trent Reznor, le leader de Nine Inch Nails.

télé, cinéma, clint eastwood, stanley kubrick, la belle et la bête, hommage à jean cocteauDuel de comédies romantiques avec Hugh Grant, avec Pour un garçon sur D8, et Coup de foudre à Notting Hill sur W9.
Dans le premier, l’acteur incarne un homme égoïste et cynique, qui se retrouve flanqué d’un gamin insupportable. Dans Coup de foudre à Notting Hill, Hugh Grant campe cette fois-ci un gentil et timide libraire qui rencontre par hasard une star (Julia Roberts). Une histoire d’amour est-elle possible entre un anonyme et une célébrité ? Le film pourrait être gnangnan, mais il est rehaussé par des situations savoureuses. L'atmosphère du quartier et les personnages secondaires font aussi tout le sel de cette comédie. En allant à Londres, j’ai découvert par hasard la librairie du film et photographié mon cliché obligatoire.

télé, cinéma, clint eastwood, stanley kubrick, la belle et la bête, hommage à jean cocteauJeudi, D8 programme le dernier film de Stanley Kubrick, Eyes Wide shut. Un film troublant, bizarre, sur un homme qui remet en question son couple (Tom Cruise et Nicole Kidman, alors mariés) Il erre dans New York la nuit à la recherche de nouvelles sensations. La scène où les masques tombent fait froid dans le dos…

Et vous, appréciez-vous ces films ? Qu’avez-vous vu cette semaine ?

20/02/2011

Les films de la semaine (Préparez vos mouchoirs, Match point, Les proies)

preparez-vos-mouchoirs.jpgBeaucoup de films intéressants seront diffusés cette semaine !

Ce soir  à 20h35 sur France 2, Match point de Woody Allen. Ce cinéaste me lasse parfois car il propose souvent des films similaires (même thématique, même milieu socio professionnel…) mais celui-ci est vraiment un bon cru. Et ♥Jonathan Rhys Meyers♥ il é trô ♥bôoo♥.
james-franco.jpg- A la même heure Spiderman 2 est diffusé sur TF1 (oui, pour une fois je conseille un film de cette chaîne). Dans ce blockbuster fantastique, j’apprécie surtout la partie « réaliste », le quotidien de Peter Parker, amoureux maladroit et employé timide. La trilogie est vraiment pleine d’humour. Sam Raimi est un super réalisateur (Un plan simple, Intuitions, Evil dead, Jusqu’en enfer qui est diffusé en ce moment sur canal+) Et James♥Franco♥ il é trô ♥bôoo♥.

patrick_dewaere.jpgLundi sur Arte à 20h40, ne ratez pas Préparez vos mouchoirs de Bertrand Blier, avec mon acteur préféré, ♥Patrick♥Dewaere♥. Cette oeuvre française a reçu l’oscar du meilleur film étranger, fait suffisamment rare pour être souligné (et en 1979, la sélection était moins consensuelle que maintenant faut croire!) J’adore la scène où Dewaere montre sa collection de l'intégrale des livres de poche. On lui cite un numéro, il peut donner le titre. L'immense bibliothèque me faisait rêver quand j’étais ado.
Blier est mélomane, et le film évoque beaucoup Mozart. Dans la dernière scène, Carole Laure joue une magnifique mélodie au piano, Dewaere commente : « c’est pas du Mozart ça ». J’avais enregistré ce passage à la fin d’une cassette, que j’ai malencontreusement effacée plus tard. Je ne me souvenais plus du titre de la chanson, et je ne retrouvais pas le film en magasin. Quand j’ai eu Internet, c’est une des premières recherches que j’ai effectuée : retrouver cette musique. J’étais très émue en écoutant enfin la réponse : Mélodies hongroises D817 de Schubert. L’air me trotte dans la tête quasiment tous les jours.

- Si vous voulez oublier le temps morose, parallèlement France 4 diffuse la comédie délirante Crazy kung fu de Stephen Chow, déjà auteur de Shaolin soccer, dans le même style déjanté.

les-proies- eastwood.jpegJeudi France 3 diffuse à 23h Les proies de Don Siegel (L’inspecteur Harry). Pendant la guerre de Sécession, un soldat blessé est recueilli dans un pensionnat de jeunes filles. Contrairement à ce que le titre laisse penser, c’est plutôt le beau ♥Clint Eastwood♥, seul mâle perdu au milieu de jeunes filles en fleurs, qui devient une proie… un film troublant (♥Clintounet♥ était trô♥bô♥).

Vendredi, Canal + diffuse l’inévitable cérémonies des César. Comment, vous n’êtes toujours pas abonné ? Mais qu’attendez vous ? (Bon, cher directeur de canal, si tu me lis, je répète que je veux bien en échange de toute ma promo un boulot, ou alors au moins un abonnement gratuit quoi)

Cette semaine, j’espère que vous avez regardé l’indispensable documentaire Prêt à jeter sur la société de consommation. Il était édifiant.
J’ai regardé:
Au cinéma, j’ai accompagné la fille que je garde de temps en temps voir Gnoméo et Juliette. Pas besoin de critique, le titre suffit.

A la télé :
pour-100-briques-t-as-plus-rien-.jpg- Pour 100 briques t’as plus rien ! D’Edouard Molinaro (L'emmerdeur, La cage aux folles…). Je le connais par cœur. Quand j’étais ado, sûrement à cause de ce film, je faisais ce rêve récurrent : j’avais volé du fric ou fait une connerie, j’étais poursuivie par les flics mais je réussissais in extremis à sauter dans un avion pour m’enfuir sur une île paradisiaque où on ne me retrouvait jamais. Quelqu’un veut psychanalyser ce rêve ? Je vous rassure, je n’ai pas l’intention de braquer une banque (mais je ne vous promets rien pour la fuite sur une île de rêve…)
- Dirty dancing, j’ai voulu encore tester ce film pour voir si j’étais définitivement un homme. Bon, je me suis encore ennuyée devant les interminables scènes de danse, mais j’avoue que le film remporte des bons points : l’héroïne n’est pas une pauvre petite chose soumise, le thème délicat de l’avortement est abordé… et je comprends mieux pourquoi certaines répliques sont devenues cultes ("on ne laisse pas bébé dans un coin" et "courir après son destin comme un cheval sauvage", je sais pas ce que le dialoguiste a fumé pour les inventer!) Toutefois je n’arrive pas du tout à m’identifier aux personnages et à l’histoire.
- Le grand jour, un curieux film adapté d’une légende de l’ouest : un vieil ermite décide d’organiser son enterrement de son vivant pour savoir ce que les villageois pensent de lui …
- Sleepy hollow de Tim Burton, je ne l’avais pas revu depuis sa sortie en salles en 1999. J’avais retenu son atmosphère sombre et gothique, mais je ne me souvenais pas qu’il était aussi violent et gore. Plus de 10 ans après, je l’apprécie toujours autant. et ♥Johnny Depp♥ il é trô ♥bôoo♥
- Tokyo ! les sketches de Michel Gondry et Bong Joon Ho que je vous avais conseillés.
- Muriel, comédie culte. J’ai chanté Dancing queen trois jours de suite.

Et vous, qu’avez-vous vu cette semaine ? Que comptez-vous voir ?

09/03/2010

Bilan ciné février

océans.jpgVous avez vu ? Je n’attends pas juillet pour lister mes films de février !

Océans de Jacques Perrin et Jacques Cluzaud : j’ai adoré Microcosmos et surtout Le peuple migrateur (mes yeux s'embuent quand les oiseaux sont englués dans le pétrole, j’enrage quand les chasseurs les tuent etc…) Perrin frappe encore un grand coup avec Océans, même si je trouve ce film un peu moins bien. Les mers regorgent de bestioles incroyables, fascinantes et inconnues, mais le réalisateur insiste sur les dauphins qu’on connaît déjà en long et en large. Le film est beaucoup plus intéressant lorsqu’il se concentre sur les petites bêtes des abysses. La mise en scène est astucieuse (imitation de film de guerre quand les mouettes attaquent les sardines par exemple) Perrin est un peu lourd quand il fait la leçon à son fils, le commentaire est très bateau (c’est le cas de le dire). Je regrette aussi que les noms des poissons ne soient pas mentionnés. Et puis faut avouer que les mollusques sont quand même moins mignons que les petits oisillons qui se collent à leur môman du Peuple migrateur. Mais les images sont vraiment splendides, ça vaut le coup d’oeil.

shutter_island_.jpgShutter Island de Martin Scorsese : Trois d’entre vous m’ont conseillé le livre (je ne l’ai pas encore lu) j’attendais donc le film avec impatience. Je savais juste qu’il traitait d’une enquête sur une île. J’étais persuadée d’adorer le film, encouragée par vos avis, et car il est réalisé par le maître Scorsese (Taxi driver, Casino, Gangs of New York). J’ai a-do-ré la première demi-heure et son côté rétro très film noir des années 50. J’ai eu des soupçons sur le dénouement dès la première scène à cause d’un certain plan que l’on voit dans de nombreux films de ce genre. Au bout d’une heure, ma thèse s’est confirmée, du coup je me suis un peu ennuyée. J’ai attendu la fin, espérant ne pas avoir tout deviné… mais si. TOUT de A à Z. Ca m’a vraiment déprimé. Je devine de plus en plus les intrigues des films, les livres. me déçoivent de plus en plus. Ca signifie que j’ai trop d’imagination ? Je vois trop de films ? Je lis trop de livres ? Pourtant ce sont mes passe-temps favoris et essentiels. Qu’est ce que je peux faire alors ?

Invictus de Clint Eastwood : J’ai classé ses deux derniers films en tête de mes bilans ciné annuels. Eastwood sait toujours raconter une histoire et distiller l’émotion comme personne. Pourtant j’aurai préféré qu’il insiste sur la stratégie politique : comment Mandela décide de faire gagner la coupe du monde de rugby à l’Afrique du Sud, pour recréer une cohésion sociale et oublier l’apartheid.

Lovely bones de Peter Jackson : Après le sublime Créatures célestes et le cultissime Seigneur des anneaux, Peter subit un petit coup de mou… On ne comprend pas trop où il veut en venir : l’adolescente assassinée reste t-elle dans l’entre deux mondes pour dénoncer son assassin, pour observer sa famille ? Son film est-il glauque ou poétique ? Les scènes dans le royaume des morts sont kitsch, par exemple lorsque les enfants, sourires niais et béats, courent au ralenti dans les champs…Les spectateurs dans la salle ont éclaté de rire.  M’enfin Peter, que t’arrive t-il ?

Mother de Bong Joon-ho : j’adore tous les films de ce réalisateur (Memories of murder et The host sont des chefs d’oeuvre): humour noir,  satire de la société coréenne, inventivité constante de la mise en scène… Le début du film met mal à l’aise, avec des plans étranges sur la mère qui danse comme une folle… Puis Bong retrouve sa verve habituelle : dénonciation de l’incompétence de la police, de ses connivences et magouilles avec le monde politique, personnages cocasses et pitoyables… La personnalité de la mère est travaillée. Le film comporte pleins de rebondissements (même si j’en avais deviné certains). Bong Joon Ho est vraiment un des meilleurs réalisateurs actuels.

C'est tout. J’ai la carte ciné illimité et j’ai pourtant raté plein de films : « Brothers » « I love you Philip Morris » « fantastic M. Fox »…
Et vous, qu’avez-vous vu ?

02/03/2010

Merci patron (les évadés d'Alcatraz)

evadé alcatraz.jpgCertains collègues ont été libérés de taule ont fini leur CDD.
Dans un soudain élan de gentillesse (pour avoir une excuse pour glander et se goinfrer au boulot) les CDI ont organisé un pot de départ.
Toute la journée, les futurs ex-collègues ont papoté joyeusement et ouvertement : ils s’en foutaient, ils ne remettraient plus les pieds dans cette boîte. Leur désinvolture s’est renforcée avec la petite fête.

Le patron passe pour leur dire au revoir (à mon avis, surtout pour vérifier d’où provient le boucan qu’il entend).
Patron : « Alors, quel bilan faîtes-vous de ces six mois de travail ? Vous nous faîtes un petit discours, l’un après l’autre ? »
Idéal pour plomber l’ambiance. Les CDD se taisent immédiatement, tandis que tout le monde les dévisage, pendu à leurs lèvres. Le premier commence à bégayer. Le patron lui sourit sadiquement pour l’encourager.

Je m’attends aux phrases classiques de circonstance : «C’était une bonne expérience… j’ai appris ci et çà... Je remercie toute l’équipe du film pour ce César… » Mais je suis bien surprise :
CDD n°1 : « ben… C’était quand même intéressant… j’ai quand même appris des trucs… »
Traduction : « Je suis très content de connaître la différence entre les touches A4 et A3 de la photocopieuse et de la machine à café »

charlots.jpgLe patron ne sourit plus du tout.
CDD n°2 : « euh… l’ambiance était plutôt sympa… »
Justement, l’atmosphère vient de se refroidir d’environ 12 degrés. Un ange passe.
Constatant le flop, le chef décide de passer à autre chose :
« Et sinon, qu’est ce que vous allez faire, maintenant que vous avez fini ce travail ? »
Le 3 ème CDD porte le coup de grâce : « je vais chercher un vrai travail »

Le patron manque de s’étrangler d’indignation avec son bretzel (ça ne vous rappelle personne ?)
Moi j’ai du mal à ne pas m’étouffer de rire et à ne pas recracher sur mes collègues l’énorme part de gâteau au chocolat engloutie.

Depuis, j'ai dans la tête la chanson "merci patron, (merci patron!) quel plaisir de travailler pour vous, on est heureux comme des fous ! "
Note pour la fin de mon CDD : prétexter un  RDV urgent le dernier jour pour échapper à cet interrogatoire.

Pour rester dans la chanson française de bon goût, n'oubliez pas que ce soir recommence l'émission préférée des sadiques comme moi : "ah,ah,ah, ahahahahah.... toutoutouloutoutoutoutouloutoutoutoutoulou ahah !" (comment ça, on ne reconnaît pas le générique ?)